Le Congrès national africain (ANC) est arrivé en tête des élections législatives en Afrique du Sud avec 40, 19 % des suffrages, mais n’a pas réussi à conserver la majorité absolue au Parlement, une première en trente ans.
D’après les résultats officiels publiés dimanche par la Commission électorale, le parti du président sortant, Cyril Ramaphosa, devrait se retrouver avec 159 sièges sur les 400 que compte l’Assemblée nationale sud-africaine.
Le parti de Nelson Mandela est suivi par l’Alliance démocratique avec 21, 8 %, et la formation politique dissidente, le MK de l’ancien président Jacob Zuma avec 14, 58 %.
Le parti des Combattants pour la liberté économique (EFF) de Julius Malema arrive en quatrième position avec 9, 51 % des suffrages.
La perte de vitesse de l’ANC, au pouvoir depuis la fin de l’apartheid, s’est en même temps confirmée au niveau provincial à travers par exemple la perte du contrôle du Kwazulu-Ntal, jusque-là une chasse gardée.
Cette province de même que celle de la partie ouest de Cape Town ont été remportées par la formation politique de Jacob Zuma.
La province de Gauteng qui englobe le hub économique du pays, Johannesburg et la capitale, Prétoria a également échappé à l’ANC.
Près de 27 millions d’électeurs Sud-Africains étaient appelés aux urnes mercredi pour choisir leurs représentants au Parlement.
Les 400 députés élus à l’issue du scrutin vont se retrouver dans une quinzaine de jours pour désigner le président de la République.
Le chef de l’Etat sortant, Cyril Ramaphosa, président de l’ANC, arrivée au pouvoir à la suite de la démission de son Jacob Juma, est candidat à sa propre succession.