Lors des premières étapes de l’enquête, les enquêteurs ont découvert que la victime avait été ligotée, suggérant un acte violent. Rapidement, l’attention s’est portée sur deux individus : le mécanicien de Marchand et son cousin, qui étaient chargés de réparer le véhicule de la victime. Selon les rapports initiaux, Gilles Marchand avait versé plusieurs sommes d’argent à ces individus pour les réparations, mais ces derniers n’avaient pas respecté leurs engagements, suscitant la frustration et la colère de la victime.
Les soupçons se sont intensifiés lorsque des témoins ont affirmé avoir vu le mécanicien près du domicile de Marchand la nuit précédant la découverte du corps, contredisant ainsi son alibi affirmant qu’il était à la salle de sport. « Cette observation a été étayée par des preuves techniques, notamment des données de géolocalisation de téléphones portables », précise la même source.
Il est suggéré que la situation a dégénéré lorsque Gilles Marchand a confronté les deux suspects au sujet de leur négligence et de l’argent qu’il leur avait confié. Dans une tentative de dissimulation, les deux individus auraient ligoté la victime pour simuler un cambriolage qui a mal tourné, mais leur plan a échoué lorsque le corps du Français a été découvert.
Le Lundi 25 mai 2024, les présumés meurtriers ont été déférés devant le parquet, où ils ont été confrontés à des charges graves, notamment d’homicide volontaire. Le mécanicien persiste à nier son implication directe dans le meurtre, mais les preuves et les témoignages s’accumulent contre lui et son complice présumé.