La cheffe de la diplomatie sud-africaine, Naledi Pandor, a réitéré son appel à un cessez-le-feu et à l’ouverture de couloirs humanitaires, n’hésitant pas, comme le fait régulièrement l’ANC, à faire un parallèle entre le cas palestinien et l’Afrique du Sud sous apartheid.
« Si nous sommes fidèles à notre histoire, nous devons nous lever et faire savoir que les actions contre le peuple palestinien sont injustes, intolérables, et que nous ne ferons pas semblant de l’accepter », a déclaré Naledi Pandor.
Nombre d’élus sont venus vêtus de keffiehs et d’écharpes aux couleurs de la Palestine. C’est le cas de Mbuyiseni Ndlozi, député du parti de gauche radicale des Combattants pour la liberté économique (EFF). Alors que le pays a rappelé son personnel diplomatique d’Israël, il souhaiterait que la ministre aille plus loin. « Nous devrions renvoyer l’ambassadeur d’Israël ! Nous ne pouvons pas être amis tant que leur société ne respecte pas le droit international, et le droit des Palestiniens à coexister », a-t-il déclaré.
De l’autre côté du spectre politique, l’Alliance démocratique de centre-droit, et sa députée Emma Louise Powell, se montrent moins sévères à l’égard d’Israël. « Certains parmi nous, aujourd’hui, sont déjà entraînés dans la fureur de la guerre. Et l’appel récent entre la ministre et le leader du Hamas ont gâché le peu de crédibilité que conservait encore le ministère. »
La ministre Naledi Pandor a également regretté le manque d’action du Conseil de sécurité de l’ONU et de la Cour pénale internationale.
Afrique du Sud: la guerre Israël-Hamas s’invite à l’Assemblée nationale (rfi.fr)