Après les accusations de Me El Hadj Diouf, le chef du parc automobile de l’Assemblée nationale a répliqué. Mor Ndiaye dément l’avocat en jurant qu’il n’y a pas de surfacturation, encore moins de détournement, sur les vidanges des véhicules des députés et du personnel du Parlement.
«La somme de 180 000 francs Cfa n’est pas vraie, a-t-il déclaré dans les colonnes de Vox POPuli. Nous avons un registre et pour chaque véhicule nous connaissons le jour de vidange et le kilométrage.»
À en croire Mor Ndiaye, chaque voiture fait une vidange tous les 5000 km. Et, ajoute-t-il, après une vidange complète, chaque véhicule est soumis à une vidange simple au passage suivant. «Souvent, il arrive qu’un véhicule reste 3 à 4 mois sans faire 5000 km», assure le responsable du parc automobile de l’Assemblée nationale.
Ce dernier assure que Me El Hadj Diouf sait de quoi il parle : «Même lui il peut rester 2 ou 3 mois sans faire de vidange. La surfacturation n’existe pas. C’est Total qui fait la vidange.»
Lors de la conférence de présentation de la coalition regroupant son parti (Ptp) et d’autres formations politiques et mouvements hier, jeudi 25 mai, Me El Hadj Diouf a déclaré qu’il y a des pratiques de surfacturation et détournement de deniers publics sur les vidanges des 200 voitures des députés et du personnel de l’Assemblée nationale.
D’après l’avocat chaque vidange est facturée 180 mille francs CFA par véhicule, alors que le tarif en cours oscille entre 30 000 et 40 000. Ce qui a fait dire à Me Diouf que pour l’ensemble du parc du Parlement, c’est un montant de 30 millions de francs CFA qui est surfacturé et détourné par des individus qu’il n’a pas cités.
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