L’histoire, qui avait éclaté il y a une semaine, avait déchaîné la presse espagnole. Même les si réputés journaux sportifs Marca et As s’étaient intéressés à l’affaire d’agressions sexuelles contre Sitapha Savané, joueur sénégalais de basket en retraite, devenu président du club espagnol Dreamleand Gran Canaria, et accessoirement fils de l’homme politique Landing Savané.
«L’ancien international sénégalais était visé par des dénonciations d’agressions sexuelles qui auraient été subies par plusieurs femmes lorsqu’il jouait à Tenerife (2001-2004) et également pendant son passage dans l’équipe de Gran Canaria (2004-2012 puis 2015-2016)», rappelle Walf Quotidien.
Les choses semblent se tasser en ce moment. Mais Sitapha Savané, qui nie en bloc les accusations, n’entend pas laisser passer. Il a décidé de contre-attaquer. «Mon équipe juridique travaille déjà pour engager les poursuites judiciaires appropriées et identifier les responsables de cette campagne de diffamation», a révélé le mis en cause à l’Agence de presse espagnole, reprise par Walf.
Sitapha Savané pointe des «mensonges» et «calomnies» propagés sur la toile. «Ma femme a reçu des messages de comptes anonymes dans le cadre de ce qui constitue une attaque grave contre moi et ma famille. Cette campagne orchestrée et organisée à partir de ce compte anonyme est pire qu’un lynchage», s’indigne le basketteur en retraite.
Savané dit croire «fermement au système judiciaire espagnol et que ceux qui se cachent derrière un compte anonyme ne doivent pas être autorisés à diffamer et à diffuser impunément des faits si gravement préjudiciables à la dignité, à l’image et à l’honneur des personnes».