«Nous devons prendre des mesures difficiles pour sécuriser les fondations des opérations de Northvolt, afin d’améliorer notre stabilité financière et renforcer notre performance opérationnelle», a déclaré par communiqué le PDG et cofondateur de Northvolt Peter Carlsson, lundi, tout en maintenant son projet québécois.
«Northvolt maintient son engagement envers NOVO en Suède, Northvolt Drei en Allemagne et Northvolt Six au Canada, et entretient un dialogue étroit avec les principales parties prenantes concernées», a indiqué la société.
Même si les échéanciers de ces projets risquent d’être revus bientôt pour réduire les coûts, les travaux se poursuivent chez nous. L’usine de 7G$ doit encore voir le jour.
Rappelons qu’au cours des neuf premiers mois de 2023, Northvolt avait subi une perte colossale d’environ 1,4 milliard $ CA, soit plus de huit fois celle enregistrée pendant la même période en 2022.
Revue stratégique
Dans le cadre des premiers résultats de sa revue stratégique, Northvolt a décidé de stopper son usine de matière active de cathode Northvolt Ett, de Skellefteå, en Suède.
Son programme Fem, à Borlänge, aussi en Suède, cessera aussi.
Northvolt tentera de trouver des partenaires en Pologne.
Elle intégrera également sa filiale Cuberg.
Le cabinet de fait rassurant
Au cabinet de la nouvelle ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie (MEIE), Christine Fréchette, on se fait rassurant.
«Nous avons eu des échanges avec Northvolt. Northvolt nous assure que leur projet d’usine au Québec n’est aucunement remis en cause et qu’il demeure une priorité. La ministre entend suivre le dossier de près. Les sommes que nous avons injectées dans ce projet sont conditionnelles à l’avancement du projet et à ses retombées», indique-t-on.
«C’est exceptionnel ce qu’on est en train de créer au Québec avec la filière batterie. L’avenir passe par l’économie verte», conclut-on.