L’année 2017 devrait être marquée dans la zone soudano-sahélienne par des cumuls pluviométriques globalement excédentaires, un démarrage précoce à normal et des niveaux d’eau équivalents ou supérieurs à la moyenne dans la majeure partie des bassins fluviaux, a appris l’APS. Ce profil de l’hivernage 2017 a été dressé par le 4 ème Forum des prévisions saisonnières agro-hydro-climatiques pour la zone soudanosahélienne (PRESASS) qui s’est tenu récemment à Accra, au Ghana.
Ce forum a été organisé par le Centre régional AGRHYMET (CILSS), le Centre africain pour les applications de la météorologie au développement (ACMAD) et les agences nationales de la météorologie et de l’hydrologie du Ghana.
D’après les tendances probables dégagées par les prévisionnistes, ‘’des cumuls pluviométriques excédentaires sont attendus dans les zones couvrant le Nord Ghana, le Nord Togo, le Nord Bénin, la moitié Est du Burkina Faso, l’Ouest Nigéria, l’Ouest Niger, le Centre Mali, le Sud Mauritanie, la Gambie, le Nord Sénégal, le Sud Tchad et l’Est Cameroun’’.
‘’Des dates de début de saison précoces sont attendues dans les mêmes zones, élargies à toute la bande agricole du Niger, au Nord Nigeria et au Centre Tchad’’, indiquent les prévisionnistes.
Ils annoncent qu’une fin de saison précoce à normale est prévue pour les pays de la partie ouest de la bande sahélo-soudanienne. Mais ‘’partout ailleurs, des dates de fin de saison tardives à normales sont plus probables’’.
Ils préviennent que des séquences sèches longues à normales pourraient être observées pendant la phase d’installation des cultures dans toute la zone sahélo-soudanienne de l’Afrique de l’Ouest.
‘’La majeure partie du Burkina Faso, l’extrême Sud Mali et les parties Nord de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Togo et du Bénin devraient aussi connaître des séquences sèches longues dans la deuxième moitié de la saison des pluies.’’
De même, ils disent s’attendre à des écoulements moyens ou supérieurs à la moyenne des trente dernières années sur les bassins fluviaux de la région ouest-africaine, en dehors du bassin du fleuve Mono (Togo et Bénin) et de la partie inférieure du fleuve Volta (dans sa partie ghanéenne principalement).
‘’Ainsi, les parties supérieures, moyennes et inférieures du bassin du Sénégal, la partie moyenne du bassin du fleuve Niger, le haut et moyen bassin de 2 l’Ouémé (Bénin), et le haut bassin de la Volta devront connaître des écoulements supérieurs à la moyenne.’’
Dans le bassin du lac Tchad, la partie sud du sous bassin de l’affluent Logone, la partie aval du système Chari-Logone ainsi que le sous bassin de la Komadougou-Yobé devraient également connaître des écoulements au-dessus de la moyenne.
Quant au bassin inférieur du fleuve Niger et le sous bassin de la Bénoué (Cameroun et Nigeria), les bassins moyen et inférieur de la Volta, les bassins côtiers de la Comoé, la Sassandra, le Bandama ainsi que le fleuve Gambie, des écoulements moyens sont attendus.
ASG/OID
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