Au titre des textes législatifs et réglementaires, le Conseil des minstres du mercredi 31 mai 2017 a adopté, en plus du projet de loi relatif à l’exercice de la médecine traditionnelle au Sénégal ; le projet de loi autorisant le Président de la République à ratifier la Convention-Cadre portant création de l’Alliance Solaire Internationale ; le projet de loi portant Code de la presse. Se prononçant ce matin sur la RFM, Ibrahima Khaliloula Ndiaye, le secrétaire général du Synpics (Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal, estime que Macky Sall a tenu sa promesse, mais que cependant, la balle restait dans le camp des députés, sans oublier l’écueil des décrets d’application.
« Le projet du code de la presse est une des questions les plus importantes pour notre secteur, mais qui ne préoccupe point nos autorités étatiques. Nous avons l’impression qu’elles n’ont pas intérêt à ce qu’on fasse régner l’ordre dans ce métier. Le président de la République a pris plusieurs fois des engagements qui n’ont jamais été respectés. Le ministère est plus préoccupé par la Culture que la Communication. Depuis les travaux de Saly en septembre dernier et quelques rencontres au ministère, nous n’avons plus aucune information sur l’avant-projet de texte. La CAP demande au gouvernement de dire où est-ce qu’il en est avec le projet de code. Les organisations des médias avaient formulé des amendements pour garantir la liberté de la presse. Aujourd’hui, nous ne savons toujours pas si le gouvernement veut limiter la liberté de la presse au Sénégal. Cette situation générale des médias au Sénégal est plus que préoccupante et interpelle chaque citoyen sénégalais. », se plaignait récemment la coordination des associations de presse (CAP) dirigé par Mamadou Ibra Kane.
Mais depuis hier, ce n’est plus le débat puisque Macky Sall a respecté sa parole avec l’adoption du projet du code de la presse en Conseil des ministres.
Signalons que ce code de la presse, en cas de vote à l’Assemblée nationale, suivi des décrets d’application, pourrait révolutionner le secteur de la presse notamment sur la question l’environnement économique des entreprises de presse, la situation sociale des travailleurs, sans oublier la gestion de la Maison de la Presse.
Leral.net