l’Ageroute : Un développement à la fois inclusif et porteur d’espoir sous-tendu par des réalisations à forte valeur ajoutée. Tel est le défi que l’Ageroute est en train de relever à travers son Programme spécial de désenclavement (PSD). Pour une croissance endogène incluant la modernisation des infrastructures, la création d’emplois et l’essor des secteurs phares de l’économie du Sénégal.
Sur les routes du développement durable inclusif, l’Ageroute entend jouer pleinement un rôle d’accélérateur de la croissance économique à travers son Programme spécial de désenclavement (PSD). Une approche novatrice conciliant deux exigences complémentaires qui permettront, sans doute, à l’Etat de mettre en œuvre la phase décisive de son Plan Sénégal Emergent (PSE). Il s’agit de l’inclusion prenant en compte des besoins des centres urbains, des espaces périurbains et des et zones rurales et du développement des secteurs phares tels que l’agriculture, l’élevage et le tourisme pouvant booster de manière significative et rapide la politique nationale de création d’emplois.
Le PSD est, selon le Directeur de la gestion et de l’entretien du réseau routier, M. Ibrahima Sall, un ambitieux programme qui, traduit en chiffres, donnera à terme comme résultats : « 2700 Km de routes, 150 km de voiries, 100 km de mise à niveau de routes structurantes et des ouvrages d’art. » En terme d’impact sur les populations bénéficiaires, le Programme spécial de désenclavement permettra, selon M. Sall à 80% de la population rurale d’accéderà une route praticable, tout en améliorant la qualité du réseau routier avec un taux de 90% de routes revêtues en bon ou moyen état.
Un développement programmatique par des réalisations à forte valeur ajoutée
Mieux, indique ce dernier, 60 entreprises nationales sont impliquées
dans la mise en œuvre dudit programme pour une création de 50 000 emplois. Revenant sur la dimension investissement, le Directeur de la gestion et de l’entretien du réseau routier souligne que 453 milliards seront injecté dans le PSD pour l’atteinte des objectifs fixés par l’Etat du Sénégal. « Pour les cinq années à venir, il y aura vraiment une activité économique dynamique dans le secteur des infrastructures routières avec le PSD. Parce que c’est un programme qui va permettre de relancer les entreprises locales qui évoluent dans ledit secteur.
Et c’est extrêmement important pour l’économie du pays, pour la création d’emplois mais aussi pour amener nos entreprises à s’agrandir, parce qu’il y aura, quand même du travail sachant que cela permettra à celles-ci de se mettre à niveau », explique M. Sall annonçant un autre programme de connectivité des zones agricoles financé par la Banque Mondiale.