La guerre entre Israël et le Hamas ne se déroule pas que sur le terrain. Elle a aussi lieu sur internet, et notamment sur les réseaux sociaux où la désinformation le dispute aux insultes et à la haine. La question de la modération se pose de la manière la plus pressante qui soit, d’ailleurs l’UE a lancé une enquête sur le sujet concernant Twitter.
Les créateurs en première ligne
TikTok est aussi en première ligne, et a annoncé plusieurs mesures. Les premières touchent les créateurs qui vont pouvoir activer s’ils le souhaitent un mode « Comment Care » : il filtrera les commentaires similaires à ceux signalés ou supprimés précédemment par le créateur, ou qui sont « inappropriés, offensants ou qui contiennent des injures ». Ce nouveau mode se signalera dès la mise en ligne de la première vidéo, ainsi que chez les créateurs aguerris.
Ce sont « des dizaines de millions » de contenus que TikTok a supprimé sur la même période dans le monde, dont 1 million qui présentaient des actes de violence ou graphiques (pas uniquement liés au conflit en cours).
Dernière mesure probablement plus concrète, TikTok prévoirait d’étendre l’accès de ses API à des groupes de la société civile (comme des associations de lutte contre le racisme) afin qu’ils puissent mieux comprendre la manière dont les contenus haineux se propagent sur le réseau social.