Vélo électrique :Le retour de Yamaha sur la scène européenne du vélo électrique prend forme. Avant l’arrivée de ses vélos, le Japonais lance un moteur.
Ce PW series 2 succède donc à un PW-ST sorti en 2018. Il affiche une puissance nominale de 250W (comme le stipule la législation européenne) et un couple de 75 Nm qui le rend particulièrement polyvalent. Fonctionnant en 36V, il s’accompagne d’un afficheur et d’une commande qui permet de naviguer entre ses cinq modes d’assistance (OFF, +ECO, ECO, STD, HIGH). Son principal avantage en comparaison de la version précédente réside dans sa plus grande compacité. En effet, le S2 affiche une taille réduite par rapport au ST et, surtout, 500 grammes de moins sur la balance.
Le PW series S2 s’accompagne d’un nouvel afficheur, sobrement appelé « B » qui vient très logiquement se positionner sous le display « C » dans la gamme. Celui-ci est d’apparence plutôt classique, mais offre deux fonctionnalités intéressantes pour un afficheur accessible. D’une part, il est amovible et peut se glisser dans une poche. Surtout, il est pourvu d’un port micro-USB (nous aurions préféré de l’USB-C), utile pour recharger son smartphone à tout moment.
Enfin, le dernier atout de ce nouveau moteur n’est pas d’ordre technique. Il est corollaire à la stratégie de reconquête du marché européen de la part de Yamaha. En effet, la fabrication et l’assemblage de ce PW-S2 se feront au sein de l’usine MBK (également propriété du groupe japonais) de Saint-Quentin, dans l’Aisne. « La délocalisation de la production d’unités d’entraînement de la série PW du Japon vers l’Europe occidentale contribue non seulement à l’objectif de neutralité carbone de Yamaha, mais offre aussi de nombreux avantages supplémentaires aux fabricants de vélos », explique Yamaha dans son communiqué.
En effet, si le PW-S2 semble encore un peu tendre pour lutter avec les mastodontes du secteur, à savoir le Performance Line de Bosch ou l’EP6 de Shimano, il offre une alternative intéressante aux fabricants européens et confirme s’il en était besoin que Yamaha a bien l’intention de revenir sur le Vieux Continent.
Source : Yamaha