Assistants parlementaires : Marielle de Sarnez porte plainte contre une eurodéputée FN

Après une dénonciation, 19 eurodéputés français, dont Mme de Sarnez, sont la cible d’une enquête préliminaire pour « abus de confiance ».
La ministre des affaires européennes, Marielle de Sarnez, a annoncé mardi 30 mai avoir « saisi le procureur de la République d’une plainte en dénonciation calomnieuse » contre l’eurodéputée du Front national Sophie Montel. Cette dernière a demandé à la justice de se saisir du cas 19 députés européens – dont M^me de Sarnez – soupçonnés d’emplois fictifs visant leurs assistants parlementaires. Selon une source proche du dossier, les députés européens de droite Brice Hortefeux et Jérôme Lavrilleux font aussi partie des parlementaires concernés.

Une enquête préliminaire pour « abus de confiance » a été ouverte le 22 mars sur le sujet par le parquet de Paris, a révélé Le Parisien ce mardi. Les investigations ont été confiées à l’Office anticorruption de la police judiciaire.

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Selon le quotidien, « l’enquête devra déterminer le rôle exact » de l’ex-collaboratrice parlementaire de la ministre des affaires européennes, Philippine Laniesse, qui est également conseillère régionale et élue municipale du 19^earrondissement de Paris.

Enquête similaire contre le Front national

Dans un communiqué transmis à l’Agence France-Presse, lundi soir, M^me de Sarnez avait affirmé que le contrat de travail de son assistante parlementaire avait été, « comme celui de tous [ses] assistants, validé et approuvé par le Parlement européen, encadré par des règles européennes bien plus strictes que les règles en vigueur en France ».
Son ancienne assistante étant par ailleurs élue locale, « sa situation a été déclarée et vérifiée par le Parlement européen », a ajouté la proche de François Bayrou, qui assure que le travail en question « a été accompagné de rapports d’activité réguliers et consultables ».

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Une enquête similaire vise déjà des députés européens du Front national, dont Marine Le Pen, accusés par le Parlement européen d’avoir versé frauduleusement des salaires d’un montant de près de 5 millions d’euros à des assistants parlementaires entre 2012 et 2017.
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