VIH : Le Conseil National de la Jeunesse du Mali (CNJ) en collaboration avec le projet jeunes et les associations AEMA et AJA a organisé, le jeudi 9 février 2023, une journée de sensibilisation et de dépistage volontaire du VIH/Sida au sein de la Gare routière de la rive droite du district de Bamako « auto-gare de Sogoniko ». Pour rehausser l’éclat de cet évènement les syndicats de transporteurs ainsi que les autorités locales et traditionnelles de la commune VI du district de Bamako se sont fait valablement représenter.
Le VIH/SIDA, une maladie dangereuse mais pas mortelle si l’on connait son statut sérologique. C’est dans ce cadre d’ailleurs que le Conseil National de la Jeunesse du Mali (CNJ-Mali) en collaboration avec le projet jeunes et les associations AEMA et AJA a organisé une journée de sensibilisation et de dépistage du VIH/Sida au sein de la principale gare routière de la rive droite du district de Bamako sise à Sogniko (Auto-gare). Pour les organisateurs, le choix de ce lieu n’est pas anodin. Il résulte du constat que c’est, non seulement, une des portes d’entrée et de sortie de la ville de Bamako, voire du Mali, mais aussi et surtout un lieu de concentration des professionnels du transport et des voyageurs du monde entier. Donc connaitre le statut sérologique des gens qui fréquentent ce lieu, selon eux, est un pas important dans le combat de prévention contre la propagation du VIH Sida au Mali.
Compte tenu de l’importance de cette question sur la santé publique, beaucoup d’autres organisation telles que la CAFO, l’association des guides, des transporteurs s’y sont associées. Elles ont d’ailleurs souhaité que cette initiative sensibilisation puisse se pérenniser dans le temps et dans l’espace.
Car cette cérémonie a été un cadre idéal pour le public présent, de poser toutes les questions d’incompréhension sur le VIH, la différence entre le VIH et le sida, les moyens de transmission ainsi que les traitements et les moyens de prévention disponibles.
Aux termes d’une longue période d’échanges interactifs, les participants ont compris par la fin que même s’il y’a pas encore de traitement curatif contre le fléau, il existe mille et une autres conditions de vivre normalement avec le aujourd’hui.
D’ailleurs, les prestataires ont souligné qu’on peut bel et bien se marier aujourd’hui et avoir des enfants sains tout en étant séropositif. Mais faudra-t-il, selon eux, savoir son statut sérologique afin de prendre les dispositions nécessaires.
Selon les statistiques données lors de cette cérémonie, on note que le nombre total des personnes infectées par le VIH/sida au Mali est équivaut à 52% de la population.