En vue de proposer des solutions communicationnelles pour lutter contre l’extrémisme violent au Burkina Faso, le ministère en charge de la communication, en collaboration avec la Direction Générale de la Communication et des Médias (DGCM), a organisé sa deuxième conférence publique de l’année 2024. C’était les 17 et 18 juillet 2024, dans la cité du Bafudji (Gaoua).
« Dans ce contexte de guerre, la gestion de l’information et de la communication revêt un enjeu crucial et les professionnels de l’information et de la communication ont un rôle décisif à jouer », a indiqué Nestor Kahoun, chargé de mission au ministère de la communication, représentant le ministre en charge de la communication.
C’est conscient de ce rôle capital des acteurs de médias dans cette phase de crise, que le ministère de la communication a organisé en collaboration avec la Direction Générale de la Communication et des Médias la deuxième 2e conférence publique de l’année 2024.
Tenue les 18 et 19 juillet 2024, à Gaoua, cette conférence publique avait pour but de susciter la participation des acteurs de médias et de la communication et des leaders d’opinion dans le renforcement de la paix et de la cohésion sociale.
En ce sens, des communications ont été livrées autour de la thématique principale « Lutte contre l’extrémisme violent au Burkina Faso : rôle et responsabilité des professionnels des médias et de la communication dans la promotion de la paix et de la cohésion sociale ».
Ce thème a été disséqué en plusieurs sous thèmes par des experts du domaine. Pour sa part de communication, l’ancien ministre de la communication, Baba Hama, a rappelé le rôle que doivent jouer les acteurs de médias dans cette période de sécurité fragile.
« Les journalistes ont la responsabilité de fournir une information objective et équilibrée sur la menace terroriste. Le journaliste doit naturellement enquêter sur les racines du terrorisme, et mettre en lumière les causes profondes de la radicalisation et naturellement sensibiliser le public aux dangers de l’extrémisme violent.
En tant que gardiens de la liberté d’expression, les journalistes sont également appelés à défendre les principes démocratiques, et à faire entendre les voix des plus vulnérables », a énuméré parmi tant d’autres, l’ancien ministre de la communication.
« Les journalistes ont la responsabilité de fournir une information objective et équilibrée sur la menace terroriste » Baba Hama
Pour terminer, Nestor Kahoun a souligné que la guerre de la communication se poursuit et que le Burkina Faso doit se donner les moyens de la gagner afin de vaincre les terroristes.