Le président de la Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP), Saër Seck, plaide pour une réforme de la contribution de solidarité pouvant permettre aux clubs formateurs de percevoir de l’argent lorsque leurs anciens pensionnaires sont transférés dans la même ligue de football.
« Je vais faire une proposition allant dans le sens d’une réforme de la contribution de solidarité, qui n’est payée quand un ancien pensionnaire quitte un championnat pour un autre », a-t-il dit à l’APS en marge de la visite de Christophe Bigot, l’ambassadeur de France au Sénégal, la semaine dernière, à l’institut Diambars.
La contribution de solidarité est une indemnité dont le paiement est autorisé par la Fifa. Elle est payée par des clubs professionnels aux clubs de formation de leurs futurs sociétaires.
Evoquant le cas des footballeurs africains en général et sénégalais en particulier, dans le cadre des transferts des internationaux évoluant en Angleterre, Saër Seck estime que « tout le monde y gagne de l’argent, sauf les clubs locaux ».
Si Idrissa Gana Guèye devait quitter Everton (élite anglaise) pour un club du « Big Four » comme le veut la rumeur, « tout le monde va y gagner, notamment son ancien club, sauf l’institut Diambars qui l’a pourtant formé », a signalé le président de la LSFP.
« C’est une donnée qu’il faut faire évoluer pour que les structures de formation puissent continuer à faire correctement leur travail », a suggéré Saër Seck, co-fondateur de l’insitut Diambars en 2003.
En plus du milieu de terrain d’Everton, deux autres internationaux sénégalais, Pape Alioune Ndiaye (Osmanlispor, Turquie) et Kara Mbodj (Anderlecht, Belgique), sont actuellement en stage avec les Lions pour les éliminatoires de la CAN 2019.
Saër Seck a annoncé, lors de la visite de l’ambassadeur de France, que Diambars recevra la visite d’une délégation de l’Olympique de Marseille, qui cherche une infrastructure pouvant accueillir sa future académie africaine