L’alerte a été lancée jeudi soir, quand le niveau de particules fines dans l’air de New Delhi a dépassé les 400 microns par mètre cube, soit 26 fois les niveaux recommandés par l’Organisation mondiale de la santé sur 24 heures. L’une des raisons est le doublement du nombre de feux agricoles des régions voisines, lancés par les agriculteurs pour se débarrasser de leur chaume.
Plus de 2 000 incendies sont rapportés sur la journée. Leurs fumées contribuent maintenant à un quart de la pollution, le reste venant des émissions de véhicules ou des centrales à charbon de la région. Les enfants, dont les poumons sont en plein développement, sont vulnérables. Et les écoles primaires ont donc fermé ce vendredi 3 novembre, les classes se font en ligne, ce qui est une gageure pour les foyers modestes.
Les chantiers de construction non essentiels sont aussi interrompus pour éviter la dispersion de poussières, et les véhicules les plus anciens interdits de circuler. Cet air d’apocalypse devrait se maintenir, voire empirer pendant les deux prochaines semaines, avec l’intensification des feux et la célébration de Diwali, la fête des lumières pendant laquelle sont allumés des milliers de pétards.
Inde: fermeture des écoles à New Delhi qui suffoque dans un nuage de pollution (rfi.fr)