Le concurrent de Starlink vient de recevoir le feu vert de l’Arcep en France pour tester sa connexion : une première étape vers une future offre d’abonnements dans l’Hexagone.
Après les abonnements à internet par satellites de Starlink, place aux offres de Kuiper d’Amazon ? L’entreprise de Jeff Bezos devrait bientôt proposer des services concurrents à ceux d’Elon Musk dans l’Hexagone. La filiale de la plateforme d’e-commerce américaine a été autorisée fin juin par l’Arcep, le gendarme français des télécoms, à tester son Internet par satellites en France, relate L’Informé, mardi 2 juillet.
Initialement prévu pour cette année, le service de satellites devrait être lancé l’année prochaine sur les orbites basses, un terrain déjà occupé par OneWeb et Starlink. Il serait ouvert en bêta dès la fin de cette année, a indiqué Amazon dans un article de blog du 27 juin dernier. « Nous continuerons à augmenter nos taux de production et de déploiement de satellites à l’horizon 2025, et nous restons sur la bonne voie pour commencer à offrir des services aux clients l’année prochaine », détaille la société, qui a essuyé des retards dans son plan de lancement.
Six autorisations données
En tout, six autorisations ont été données dans l’Hexagone. Elles concernent trois satellites reliés à deux stations terrestres, dont les emplacements n’ont pas été précisés, détaillent nos confrères. À terme, le projet Kuiper doit consteller l’orbite basse terrestre avec 3 236 satellites, déployés via neuf lancements de fusées Atlas V. La toute première mise en orbite a eu lieu en octobre dernier, la deuxième devrait intervenir d’ici la fin de cette année.
Le géant américain a rappelé que son projet « de satellite en orbite terrestre basse vise à fournir une connectivité haut débit aux 400 à 500 millions de foyers qui n’en disposent pas aujourd’hui ». Les « gouvernements et entreprises recherchant une meilleure connectivité et de meilleures performances dans les zones plus reculées » sont aussi visés, a précisé le PDG d’Amazon, Andy Jassy, dans une lettre d’avril dernier, adressée à ses actionnaires.