« Je déclare clos les travaux de la réunion », a lancé le général Hanana Henoun Sidi, directeur général de la sécurité extérieure de Mauritanie, mardi 7 novembre.
L’un des enjeux de cette consultation : renforcer l’échange d’informations et de renseignements entre les différents pays de la région sahélo-saharienne et ceux de la corne de l’Afrique pour lutter contre l’insécurité sur le continent. En développant par exemple des protocoles d’accords entre les pays.
« L’objectif sera de communiquer plus souvent entre les pays en s’appuyant sur des mécanismes de coordination et de coopérations des services de renseignements et d’informations, pour apporter des réponses appropriées, explique Alhadji Sarjo Bah, directeur de la gestion des conflits de l’Union africaine (UA). Cela devra être fait de manière rapide, coordonnée et synergique. »
L’occasion aussi pour la Mauritanie de mettre en avant sa stratégie sécuritaire : le pays n’a connu aucune attaque sur son sol depuis plus d’une décennie.
« La Mauritanie a su anticiper. D’abord sur le plan sécuritaire, nos forces armées se sont restructurées, se sont organisées et les services de renseignements fonctionnent très bien et sont cités comme exemple dans région, avance le général Hanana Henoun Sidi, directeur général de la Sécurité extérieure de Mauritanie. Nous avons exposé la stratégie de la Mauritanie à tous les pays africains pour s’en inspirer. »
Une vingtaine de pays de la région sahélo-saharienne et de la région de la corne de l’Afrique et de l’Afrique de l’Est étaient également représentés lors de la réunion. L’UA sera chargée d’assurer le suivi de ces recommandations en organisant des réunions au moins une fois par an.
Le « Processus de Djibouti » réunit plusieurs pays de l’Afrique de l’Est et de la Corne de l’Afrique, notamment le Soudan, le Soudan du Sud, la Tanzanie, et l’Éthiopie. Le « Processus de Nouakchott » lui réunit plusieurs pays de la région sahélo-saharienne, dont Nouakchott, Bénin, Burkina Faso, Sénégal, Ghana.