Le massacre de neuf Noirs à Charleston dans une église, par un jeune suprémaciste blanc arborant le drapeau confédéré, avait relancé le débat sur ces symboles.
La municipalité de La Nouvelle-Orléans, en Louisiane, a entamé le démontage des quatre monuments construits entre 1884 et 1915 à la gloire de la Confédération.
Elle compte démonter les statues des généraux Robert E. Lee, Pierre Gustave Toutant de Beauregard, Jefferson Davis, le président des Etats confédérés pendant la guerre de Sécession et un obélisque dédié à la bataille de Liberty Place (1874).
La municipalité rejoint ainsi les collectivités qui ont décidé de s’en prendre aux monuments confédérés, considérés comme des symboles de l’esclavage, du racisme et de l’intolérance.
Menaces de mort
Le massacre de neuf Noirs, le 17 juin 2015, à Charleston en Caroline du Sud dans une église, par un jeune suprémaciste blanc arborant le drapeau confédéré, avait relancé le débat aux Etats-Unis sur l’étendard rouge-blanc-bleu à treize étoiles. En juillet 2015, cet Etat du sud-est des Etats-Unis avait décidé de le retirer du parlement local. En août 2016, la statue de Jefferson Davis a été retirée du campus de l’université du Texas, à Austin.
Le maire de la ville, Mitch Landrieu, a annoncé que le démontage devait commencer dans la nuit de dimanche à lundi, de nuit, en raison des menaces de mort et d’intimidations de la part d’extrémistes. Une trentaine de personnes ont manifesté dans la nuit à proximité de la statue de Jefferson Davis.
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