Le Premier ministre du gouvernement libyen d’union nationale souhaite la tenue d’élections présidentielle et parlementaires dès l’année prochaine. Fayez al-Sarraj espère ainsi mettre fin aux tensions politiques qui minent le pays depuis la chute de Mouammar Kadhafi il y a six ans.
Dans un discours diffusé à la télévision dans la nuit de samedi à dimanche, le Premier ministre a parlé d’une « feuille de route » en neuf points pour conduire la Libye sur le chemin de la paix et de la stabilité.
Fayez al-Sarraj, assis devant un panneau sur lequel était écrit « Ensemble vers la réconciliation et la construction », espère que sa feuille de route relancera le dialogue entre les parties libyennes.
Le Premier ministre souhaite par ailleurs que les Libyens se rendent aux urnes en mars 2018 pour désigner un président et des députés.
Ces élus auraient trois ans pour accoucher d’une Constitution qui serait soumise à référendum.
Fayez al-Sarraj, qui est reconnu par la communauté internationale mais ne contrôle pas l’ensemble du territoire libyen, a estimé que l’insécurité était le plus « épineux » problème de la Libye.
Il a regretté que les milices qui ont renversé Kadhafi n’aient pas été désarmées « dès les premiers jours » après la chute du « Guide de la révolution ».