ÎLE À MORFILE : Les eaux ont fini de mettre en demeure la survie même de l’île. Si l’hivernage avait très tôt démarré et inhabituellement en juin, la pluie avait pris une pause presque tout juillet avant de revenir avec abondance en août. Le ciel a ouvert ses vannes particulièrement cette dernière semaine du mois où l’on enregistre 2 à 3 précipitations par jour.
De l’autre côté le fleuve Sénégal et son bras le doué ont quitté leurs lits naturels pour déverser sur des terres inondables et partout se dirigent inexorablement vers les villages. Dounguel Cas cas, Dioude, siwré, Walalde Boki , Dioudé , Fondé Elimane , Bito, Thioubalel , Abdallah, Walla, Diaranguel , Wassataaké , Barobé , Saldé , Demette ….jusqu’à Diattar aucun village n’est épargné .
Partout, L’érosion fluviale s’accentue, s’accélère et menace. Attaques aériennes par la pluie et le vent, envahissement souterraine par la crue, les maisons cèdent ainsi une à une devant l’invasion des eaux et laissant derrière tristesse et désolation. Le plan ORSEC devrait s’élargir à ses populations laissées à elles-mêmes