Maurice Soudiek Dione : « Au Sénégal, les autorités ont un déficit de culture démocratique, notamment dans les rapports entre pouvoir et opposition. C’est comme si quand on est dans l’opposition, on doit être persécuté. Les autorités utilisent à outrance l’appareil d’Etat pour écraser des opposants. » C’est l’analyse faite par Maurice Soudiek Dione de la situation du pays.
L’analyste politique de faire savoir que c’est une constante dans la vie politique sénégalaise depuis l’autoritarisme modéré du président Léopold Sedar Senghor au sortir de la crise de 1962. Sous la présidence de Abdou Diouf, c’était pareil, avant de rappeler le complot contre Me Wade à propos des Libyens qui auraient tenté des manoeuvres de subversions contre le Sénégal jusqu’au viol de Maka Koulibanta avec le colis piégé jusqu’à aujourd’hui avec les difficultés que rentre Ousmane Sonko.
Pour M. Dione, invité de Objection sur Sud Fm, c’est un déficit de culture démocratique au moment où la constitution a 26 articles reconnaissent les droits et liberté. Et que l’article 58 de la constitution rajoute que l’opposition qui est un rouage essentiel dans une démocratie à le droit de s’opposer.
C’est grave, dénonce-t-il, parce que cela provoque la faillite des institutions qui finissent par être décrédibilisées par l’utilisation abusive des autorités.