Le jour des faits, confie le plaignant, N. Mboup, des jeunes qui fréquentent son atelier se bagarraient avec d’autres gars. Il a tenté de les séparer. Et subitement, atteste-t-il, l’oncle paternel du mis en cause qui était sur place à commencer à l’insulter. Ils se sont disputés.
Et le prévenu a attendu qu’il rentre pour le suivre avec sa moto Jakarta. Prenant la menace au sérieux, il déclare avoir pris une pelle au moment de ressortir de sa maison pour aller à son lieu de travail. C’est alors qu’il a été attaqué par le mis en cause avec un couteau.
« Il m’a donné quatre coups de couteau, un au niveau du cœur, un à la poitrine et deux coups au dos. Je me suis réveillé à l’hôpital. J’ai été opéré », rappelle le plaignant. Qui poursuit en ces termes : « je veux qu’il me laisse tranquille. C’est la deuxième fois qu’il m’attaque avec un couteau »
Balayant d’un revers de main les déclarations de sa victime, M. War se décharge en accusant le sieur Mboup de lui avoir donné un coup de pelle en premier.
« Il me devait 500 F. Mais, il a refusé de me les payer. A la place, il m’a servi des insultes et des menaces. Une de ses apprenties m’a payée », atteste le prévenu. Qui ajoute que le plaignant l’a attaqué en premier avec une pelle. « Je ne me suis pas mêlé de son histoire avec mon oncle. C’est lui qui m’a attaqué avec une pelle sans raison », confie-t-il au juge.
Ces propos n’ont pas convaincu le maître des poursuites qui a requis deux ans ferme contre lui
Plaidant pour une application bienveillante de la loi pour son client, l’avocat de la défense a déclaré que son client a été attaqué par le plaignant. Avant d’ajouter que rien ne justifie son acte. Le tribunal lui a infligé une peine d’un an ferme, pour le délit de coups et blessures volontaires ayant occasionné une incapacité temporaire de travail de vingt-un (21) jours.
Le Grand Panel