Au Royaume-Uni, les adhérents du Parti conservateur (les Tories) quittent Birmingham ce jeudi 3 octobre au matin. Le congrès du parti vient de s’achever. C’était le premier rassemblement depuis la défaite du parti en juillet 2024, après quatorze ans passés au pouvoir.
Principal enjeu de ce congrès des Tories : trouver un successeur à Rishi Sunak, qui a démissionné cet été de la tête du parti. Et les candidats se sont succédé sur la scène de Birmingham (centre du Royaume-Uni) pour convaincre les adhérents qu’ils sauront reconstruire le parti. Le vainqueur devra rebâtir un parti divisé, secoué par les scandales.
« Nous devons repartir de l’avant »
L’ancien chef de la diplomatie James Cleverly, jugé le plus convaincant ce mercredi, en a bien conscience : « Nous devons repartir de l’avant, mais avant toute chose, nous devons vous dire quelque chose : pardon. Pardon au nom des députés conservateurs, que nous avons laissé tomber. Nous devons faire mieux. Et si je l’emporte, nous ferons mieux. »
« Contrairement à la gauche, nous savons distinguer le bien du mal »
Les quatre anciens ministres esquissent des propositions politiques, mais le gagnant sera surtout chef de l’opposition, rappelle Kemi Badenoch, en chute dans les sondages : « Les libéraux-démocrates ne vont pas défendre notre pays. Nous, contrairement à la gauche, nous savons distinguer le bien du mal. » Le centriste Tom Tugendhat promet, lui, de gagner les prochaines législatives dans cinq ans. Les députés conservateurs désigneront dans une semaine les deux finalistes qui seront départagés par les adhérents.