Twitter : Dans la foulée de la restructuration lancée par Elon Musk, la plateforme Twitter s’est débarrassée de la quasi-totalité du personnel de son bureau Afrique, à Accra, au Ghana.
Tout s’est passé en quatre jours. Mardi 1er novembre, les employés de l’équipe Afrique de Twitter accédaient pour la première fois à leur bureau physique dans la capitale ghanéenne, après être restés pendant un an en télétravail.
Le vendredi suivant, au matin, ils constataient que l’accès à leurs emails professionnels et à leurs ordinateurs de travail était bloqué. Et recevaient à leur adresse personnelle un email qui leur notifiait leur licenciement. « La société réorganise ses opérations en raison d’un besoin de réduire ses coûts. C’est avec regret que nous vous informons que votre emploi prend fin en raison de cet exercice. » L’email fixe la date du licenciement au 4 décembre et dispense les employés de leurs fonctions pour le mois à venir. Et depuis, plus rien.
Le droit ghanéen non respecté
Le droit du travail ghanéen pose pourtant des règles strictes aux entreprises en restructuration. Elles doivent soumettre un rapport écrit au ministère de l’Emploi trois mois avant le licenciement collectif et convenir en amont d’une compensation financière. Rien de tel donc pour les employés du bureau d’Accra qui ont aussi pu constater que l’email de licenciement ne mentionnait même pas leurs noms.