Les ministres de l’Agriculture et de l’Elevage de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) ont félicité le Sénégal pour ces « performances » obtenues grâce au Programme d’accélération de la cadence de l’agriculture sénégalaise (PRACAS).
Les ministres ont encouragé « les autres Etats membres à capitaliser l’expérience tout en veillant à la soutenabilité de la croissance », indique le communiqué final issue de la réunion des ministres de l’Agriculture et de l’Elevage qui s’est tenue sous la présidence de Aminata Mbengue Ndiaye, ministre de l’Elevage et des Productions Animales du Sénégal.
La cérémonie officielle d’ouverture des travaux a été marquée par l’allocution de bienvenue de Abdallah Boureïma, président de la Commission de l’UEMOA et le discours d’ouverture de Albadé Abouba, ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et de l’Elevage du Niger.
Selon le communiqué, « les ministres ont suivi avec intérêt l’exposé de Dr Dogo Seck, Secrétaire général du ministère de l’Agriculture et de l’Equipement Rural du Sénégal, qui a présenté l’expérience du Programme d’accélération de la cadence de l’agriculture Sénégalaise (PRACAS) dans le cadre du Plan Sénégal émergent (PSE) ».
La même source note que les ministres ont par la suite examiné et adopté le rapport de la réunion des Experts chargés de l’agriculture et de l’élevage, préparatoire à la réunion des ministres, tenue à Niamey au Niger, du 5 au 7 juin 2017.
Ils se sont appropriés les analyses faites sur l’état de mise en œuvre des recommandations de la 5 ème réunion du Comité de Haut niveau sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle et la situation agricole et alimentaire de la région.
La réunion a apprécié le niveau de récoltes « globalement satisfaisant » durant la campagne agricole 2016-2017, avec une production totale, pour la zone UEMOA, de plus de 28 millions de tonnes de céréales, 22 millions de tonnes de tubercules, 3 millions de tonnes respectivement pour le niébé et l’arachide, indique le communiqué.
Il ajoute que toutes ces productions qui sont en hausse par rapport à la campagne précédente et par rapport à la moyenne des cinq dernières années « dénotent d’un dynamisme de l’agriculture de l’Union ».
A Niamey, les ministres « se sont préoccupés de la prévalence de la malnutrition aiguë globale qui demeure critique, au Nord du Mali et au Sud-Est du Niger, mais également, de la situation difficile d’environ 3 millions de personnes en insécurité alimentaire en ce début de période de soudure (juin – août) »