Match amical : L’équipe de Tunisie s’est inclinée 5-1 face à celle du Brésil, ce 27 septembre à Paris, à l’issue d’un match de préparation à la Coupe du monde 2022. Une rencontre tendue, marquée par ailleurs par l’exclusion de Dylan Bronn et le jet d’une banane après un but du Brésilien Richarlison.
La fête promettait d’être belle pour les Tunisiens, ce 27 septembre à Paris, avec un Parc des Princes plein de supporters des Aigles de Carthage. Seul hic, il y avait en face le Brésil pour ce match de préparation à la Coupe du monde 2022. Une équipe qui avait tranquillement dominé le Ghana 3-0 quatre jours plus tôt et qui a encore haussé le ton ce mardi, à deux mois de son entrée lice dans le groupe G du Mondial (Cameroun, Serbie, Suisse).
Carton rouge et jet de banane
Les Brésiliens n’ont pas fait de sentiment, ouvrant le score sur une subtile tête lobée de l’ailier Raphina (1-0, 11e), puis marquant sur une demi-volée de l’attaquant Richarlison (2-1, 19e), un penalty de Neymar (3-1, 29e) et un tir à ras-de-terre de Raphina (4-1, 40e).
L’équipe de Tunisie a certes égalisé sur un coup franc tiré par le milieu Anis Ben Slimane et repris de la tête par le défenseur Montassar Talbi (1-1, 17e). Mais elle a progressivement perdu pied, débordée par l’incroyable qualité technique adverse. Exaspéré, le défenseur Dylan Bronn a commis la faute de trop sur Neymar et a été exclu (42e). Les esprits se sont alors échauffés entre joueurs. Le climat s’est également dégradé en tribunes, avec l’utilisation de lasers pour gêner les Brésiliens un jet de pétard sur la pelouse et surtout celui d’une banane sur le but de Richarlison. Un geste qu’ont préféré ignorer les Sud-Américains.
Le Cameroun, futur adversaire du Brésil, peut s’inquiéter
En seconde période, comme face aux Ghanéens, ils ont levé le pied. Tout le contraire de Tunisiens qui ont fait entrer en jeu, les attaquants Taha Yassine Khenissi et Wahbi Khazri (63e) puis de Naïm Sliti (80e). Mais, malgré ces ajustements, l’équipe de Tunisie n’est pas parvenue à inquiéter les quintuples champions du monde. Pire : l’attaquant Pedro, entré en jeu, l’a enfoncé d’une reprise acrobatique (5-1, 74e). « Il y avait beaucoup de motivation, il y avait une belle ferveur dans le stade, a voulu relativiser le milieu de terrain Ellyes Skhiri. On a joué contre une des meilleures nations au monde. On a pu voir qu’il y a des choses à corriger et prendre conscience qu’il nous reste beaucoup de travail ».
Didier Deschamps, le sélectionneur de l’équipe de France – l’un des trois futures adversaires des Aigles dans le groupe D (avec l’Australie et le Danemark) – , est peut-être en partie rassuré. En revanche, le Cameroun, futur adversaire du Brésil peut s’inquiéter : cette Seleçao est impressionnante…