De 55 le 22 juillet dernier, le bilan humain d’un glissement de terrain, survenu lundi dans sud de l’Éthiopie, pourrait bientôt atteindre les 500 morts, selon un point fait par la branche locale de l’agence humanitaire de l’ONU (Ocha), alors que « les opérations de secours se poursuivent » sur place avec des moyens souvent dérisoires : « Les habitants creusent principalement à mains nues ou avec des pelles faute d’autres options », précise Ocha.
« Le gouvernement éthiopien, avec les autorités régionales et locales, termine un plan d’évacuation » de plus de 15 500 personnes qui vivent aux alentours dans des zones « comportant un risque élevé de nouveaux glissements de terrain et devant être évacuées immédiatement », poursuit par ailleurs l’agence.
La catastrophe est survenue à Kencho Shacha Gozdi, zone rurale et vallonnée située à environ 480 kilomètres et plus de dix heures de route d’Addis-Abeba, la capitale du pays. De fortes et longues précipitations y sont tombées dimanche soir. Un glissement de terrain a ensuite touché plusieurs habitations lundi matin, avant qu’un autre n’engloutisse les nombreux habitants accourus pour leur porter secours.