Pour former ses nombreux élèves à cet art martial chinois, Ngaruiya Njoge s’appuie souvent sur des vidéos YouTube, faute d’instructeurs locaux. Initié au Kung Fu il y a 30 ans, Njoge a fondé des clubs dans 24 écoles primaires publiques du comté de Kiambu, offrant ainsi aux jeunes une opportunité unique de découvrir cette discipline.
Les cours de Kung Fu, ouverts à tous les enfants dès l’âge de 4 ans, ont déjà bénéficié à plus de 4000 jeunes. Selon Elvis, les répercussions de cette initiative sur la vie des participants sont multiples. Dans un comté où l’alcoolisme chez les jeunes est un problème préoccupant, ces séances de Kung Fu offrent une alternative positive et structurante.
Un autre groupe de jeunes et d’enfants suit les cours de Kung Fu dispensés par Kennedy Murimi dans les bidonvilles de Kawangware. Au-delà de l’apprentissage des techniques de combat, ces cours transmettent les valeurs fondamentales du Kung Fu, telles que la discipline, la santé physique, la concentration mentale et les compétences sociales.
Malgré les obstacles, tels que le manque d’installations adéquates et l’absence de soutien gouvernemental, Njoge et son équipe continuent de rêver grand : ils espèrent un jour construire une réplique du temple chinois de Shaolin au Kenya. Ce projet symboliserait un lieu d’apprentissage et de préservation des valeurs du Kung Fu
Kenya : l’impact positif du Kung Fu sur les jeunes défavorisés | Africanews