Des associations de communautés qui vivent près des plantations d’hévéas et de palmiers à huile réclament en vain depuis plusieurs années un dialogue avec la Socfin, la Société financière des caoutchoucs, présente depuis plus d’un siècle en Afrique. L’homme d’affaires français Vincent Bolloré possède 38,7—% des actions de la holding belgo-luxembourgeoise. A l’occasion des Assemblées générales du groupe Bolloré—le 1er juin à son siège de Puteaux près de Paris, des représentants d’ONG françaises et internationales sont allés lui rappeler qu’il avait le pouvoir de convaincre Hubert Fabri de dialoguer avec les communautés locales.