La présidence allemande du G20 organise ce lundi 12 juin et mardi 13 juin à Berlin une conférence intitulée «Partenariat G20 Afrique, investir dans un avenir en commun». La chancelière Angela Merkel et son ministre des Finances Wolfgang Schäuble doivent échanger ce lundi avec quelques dirigeants africains, triés sur le volet. Parmi la dizaine de pays invités par Angela Merkel, huit sont francophones. La chancelière allemande honore ainsi la promesse faite avant d’entamer la présidence du G20, qui s’achève à la fin de cette année: donner la priorité au développement de l’Afrique.
Le sommet de ce lundi couronne une série d’initiatives et de programmes internationaux visant la promotion de l’investissement sur le continent africain. Depuis fin 2016, le ministre allemand des Finances et son collègue de la Coopération évoquent l’importance d’une Afrique qui se développe.
Au Forum économique du continent de Durban début mai, l’argentier du gouvernement fédéral, Wolfgang Schäuble, faisait la promotion du programme « Compact with africa », pour lequel cinq pays avaient déjà fait part de leur intérêt dès le mois de mars. Aux côtés de la Côte d’Ivoire, du Maroc, du Rwanda, du Sénégal et de la Tunisie, Berlin a donc convié le l’Egypte, le Ghana, la Guinée, le Mali et le Niger (un mois avant le sommet du G20 qui se tiendra à Hambourg les 7 et 8 juillet).
La plupart des chefs d’Etat de ces pays vont figurer sur une photo aux côtés d’Angela Merkel, pour immortaliser ce qui sera une première : un mini-sommet africain initié par le G20. Il sera question d’agriculture, d’énergie et d’infrastructures de bases, comme les routes. Reste à savoir quelle part sera réservée au continent dans son ensemble, tant chaque chef d’Etat veut d’abord mettre en avant les performances et les potentialités économiques de son pays.