A Podor, le phénomène de vol du bien public est devenu banal alors que le préjudice s’avère très lourd pour toute la communauté. Les usagers de l’axe Boodé Lao et Aéré Lao sont confrontés à une obscurité totale ou un réel problème d’éclairage et de sécurité.
En effet, plusieurs vols de lampadaires sont enregistrés dans cette zone contribuant à rendre cette partie très dangereuse la nuit. Agressions, sabotages, etc. sont monnaie courante sur cet axe routier. Tout cela est le fruit de l’incivisme de citoyens malveillants et peu soucieux du bien public.
Les enseignants qui sont dans cette zone pour les besoins du bac sont dans une peur bleue. « En tant que citoyen sénégalais, je me dois d’alerter les autorités publiques lorsqu’on est témoin d’acte anti civisme. Cet acte a eu lieu dans le département de Podor entre les communes de Boodé Lao et d’Aéré Lao. En effet des malfaiteurs ont volé plusieurs lampadaires solaires publique dans le dispositif d’éclairage public entre ces deux communes », raconte Pape Bocar Niang, en service au lycée de Boodé Lao.
Toujours selon notre interlocuteur, profitant de l’obscurité de la nuit, « ces bandes de voleurs ont voulu enlever les écrous mais comme ceux qui les ont installés avaient détruit les filetages, ils ont fini par couper le poteau et l’emporter avec tous ses accessoires. Un tel acte ne doit pas rester impuni et on fait appel aux autorités à prendre les dispositions idoines pour stopper ce fléau avant que cela ne soit généralisé », dit-il.
Et pourtant témoigne l’enseignant, sur cet axe routier, pas moins d’une centaine de lampadaires sont installés, mais aucun ne fonctionne. « Les voleurs de câbles sont passés par là, en démontant tout le matériel permettant à ces candélabres d’éclairer la voie. L’axe Boodé Lao /Aéré Lao, très pratiqué par les populations ne mérite pas cela. Leur bienêtre et leur sécurité doivent être préservés. Et si on se réfère au fameux slogan du Président de la République son excellence Bassirou Diomaye Faye » jub jubbal jubanti » Ces malfaiteurs doivent être identifiés et puni. Actuellement personne n’est à l’abri des agresseurs qui hésitent pas d’intercepter d’honnêtes citoyens qui rentrent chez eux après une dure journée de labeur », nous confie Pape Bocar Niang.
De tels actes gratuits contre les biens publics sont de plus en plus fréquents au Sénégal et ont fini par s’enraciner au plus profond des comportements. L’incivisme s’est érigé en règle dans notre pays. Les auteurs de ces actes ne sont autres que des citoyens malintentionnés qui cherchent à se faire de l’argent sur le dos du peuple. Leurs actes ont causé d’énormes désagréments.