Ticad 8 :Un protocole d’accord (Mou) a été signé hier, en marge de la Ticad 8, entre le Directeur général de Petrosen Trading et Services, Manar Sall, et Mitsubishi Corporation et Nippon Koei, qui sont chargés de réaliser une étude de préfaisabilité du projet de construction d’une unité de production d’ammoniac et d’urée à partir du gaz naturel du Sénégal.
Par Dialigué FAYE – Petrosen trading & services s’attèle à développer le projet de construction et d’exploitation d’une unité industrielle de production d’ammoniac et d’urée à partir du gaz naturel. La filiale de la Société nationale des pétroles du Sénégal vient de parapher une convention avec des partenaires japonais. La signature de ce Mou a eu lieu hier, en marge de la 8e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (Ticad 8), en présence du Président Macky Sall.
«En synergie, nous travaillons sur ce projet avec l’expertise japonaise représentée par Mitsubishi Corporation et Nippon Koei, qui sont chargés de réaliser une étude de préfaisabilité que le Ministère japonais de l’économie, du commerce et de l’industrie (Meti) a eu l’amabilité de financer», a déclaré le Directeur général de Petrosen trading et services, cité dans un communiqué. Manar Sall explique que «le Sénégal veut ainsi changer de paradigme dans l’exploitation de ses ressources naturelles et ne pas dépendre des cours de matières premières dont l’actualité récente a montré qu’ils pouvaient changer sans crier gare. Nous sommes heureux de pouvoir compter, dans cette aventure, sur l’amitié et l’expertise japonaises».
Le Sénégal, rappelle-t-on, «est engagé depuis maintenant une décennie, dans une politique volontariste de modernisation de son agriculture et d’autosuffisance alimentaire. Ce qui passe par l’utilisation accrue d’engrais minéraux pour enrichir nos sols».
Selon le Dg, Manar Sall, «au Sénégal, les découvertes de pétrole et de gaz ont consacré la vision portée par le président de la République, qui consiste à produire une énergie de qualité, disponible et à moindre coût, dans le respect de l’environnement. L’autre piste prometteuse de valorisation du gaz naturel sénégalais est la pétrochimie des engrais».