Derniers coups de pinceaux à Abidjan pour les VIIIes Jeux de la francophonie dont le coup d’envoi sera donné le 21 juillet. Le long des trois ponts d’Abidjan et des principales artères de la ville, les drapeaux sont hissés et les décorations installées. Le vice-président Daniel Kablan Duncan assure que les infrastructures sont prêtes pour accueillir l’événement, mais du côté des habitants les avis sont partagés.
En face de la Fédération ivoirienne de football à Treichville, l’avenue est nettoyée et dégagée. Les étals des vendeuses d’Attieké ont été déplacés, il y a quelques jours : « On a dégagé les routes. Donc maintenant, nos marchandises, elles sont dans les cuvettes devant. Ça nous pose un grand problème parce que nos clients ne viennent pas acheter ».
Dans les rues, il y a les mécontents et les impatients : « La Côte d’Ivoire n’est pas prête à organiser les jeux. Ils ne parlent pas du point financier, mais du point de la stabilité sociale. Les gens ont d’autres soucis »… « Je sais que ça va se dérouler, mais je ne sais même pas dans quel mois ça doit se dérouler. Je lis souvent les journaux, mais je n’ai pas retenu ça parce que ce n’est pas la priorité »… « A Abobo, à Port-Bouët on en parle. Moi je suis très content. On n’a jamais su qu’un jour on allait avoir cet événement. C’est une première dans l’histoire de la Côte d’Ivoire, donc c’est encourageant ».
Les VIIIes jeux de la francophonie seront avant des rencontres sportives. Fodé Sylla, salarié à la retraite de la Fédération ivoirienne de foot est confiant : « Et pourquoi pas ? Si nous sommes chez nous, en Côte d’Ivoire, que les autres pays m’excusent, mais nous aurons plus de trophées qu’eux. Il y en aura beaucoup ».
Près de 4 000 jeunes talents sportifs et artistes issus de 84 pays francophones ont été invités.