Resté longtemps dépendant du pétrole qui représente à lui seul 60% du PIB, le Congo veut désormais diversifier son économie en jouant la carte du tourisme. Les autorités l’ont annoncé ce week-end. Un plan directeur de développement du potentiel touristique du pays sera au cœur des premières assises touristiques du pays prévues les 17 et 18 juillet à Brazzaville.
Le Congo ambitionne de faire passer la part du tourisme au PIB de 3% à 10% à l’horizon 2021 grâce à la mise à exécution d’un plan directeur nécessitant des capitaux nationaux et étrangers.
« Par rapport à ce plan directeur, sur les cinq ans qui suivent il nous faut, tel que nous l’avons chiffré, plus de 17,6 milliards de FCFA. Tout est chiffré parce que chaque projet répond à un coût », affirme Arlette Soudan-Nonault, ministre du Tourisme et des Loisirs.
Pour le gouvernement, le Congo peut représenter une grande destination touristique avec au moins trois grands parcs nationaux regorgeant d’animaux intégralement protégés, notamment les pachydermes. A ces parcs, il faut ajouter des réserves de gorilles, comme celui de Lésio Louna au nord de Brazzaville, le deuxième fleuve du monde par sa puissance, des chutes ou encore des grottes.
Le parc hôtelier, assure la ministre du Tourisme, peut lui aussi répondre à la demande. « Le Congo aujourd’hui c’est un parc hôtelier de près de 5 000 hôtels », précise-t-elle.
Pour présenter aux investisseurs et aux bailleurs le potentiel touristique du pays, Brazzaville abrite, les 17 et 18 juillet, les premières assises nationales du tourisme. Le secrétaire général de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) y est attendu.